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Vu du webLe Washington post revient sur une étude récente, réalisée par un astronome qui apporte une explication au phénomène de somnolence qui survient lors de réunions en salle de conférence bondée. Précisions.
Réunion d'information des agents de liaison de la COP21 en salle pleinière Loire à Paris, Le Bourget - CC0 1.0
Réunion d'information des agents de liaison de la COP21 en salle pleinière Loire à Paris, Le Bourget - CC0 1.0
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Nous sommes déjà tous passés par là : lors d'une réunion en salle de conférence bondée, il arrive un moment où l'on commence progressivement à s'assoupir, rendant impossible tout effort de concentration.

Ce phénomène aurait une explication scientifique selon une étude réalisée récemment par l'astronome Adam Ginsburg. Mise au point.

Ce que nous respirons en réunion

Pour comprendre ce qui se joue dans l'air d'une salle comble, le scientifique a réalisé un test en situation réelle, dans un espace clos regroupant 100 personnes pendant près de deux heures. Peu importe le thème de la réunion, l'objectif était de calculer le taux de particules de dioxyde de carbone rejeté dans l'air, en amont et à la fin de la présentation.

De 800 ppm de dioxyde de carbone mesurés au début de l’analyse, l'appareil de mesure atteint bientôt 1700 ppm à l'issue du temps imparti. Un résultat qui s'explique à la fois du fait du manque de ventilation de la salle mais aussi parce que l’air expiré par l’homme contient lui-même près de 4% de dioxyde de carbone par volume.

Notre capacité de travail entravée

Si ce résultat ne vous évoque rien, c'est pourtant l'explication majeure à nos problèmes de somnolence au travail et des sentiments d'étouffement et d'inconfort qui y sont liés.

En effet, le seuil limite de particules de dioxyde de carbone dans l'air se situe autour de 1000 ppm, à partir duquel des difficultés de concentration sont observées.

Si le niveau de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère est en constante augmentation, des études réalisées sur la qualité de l'air dans des écoles et bureaux ont aussi témoigné d'un taux routinier de particules de dioxyde de carbone supérieur au seuil recommandé. Et ça ne devrait pas aller en s'arrangeant selon le Washington Post.