Rechercher un article
Recevoir notre newsletter
L'email entré semble incorrect
Un e-mail de confirmation vient de vous être envoyé
[Retour à tema.archi]
PatrimoineL'ensemble architectural "Cap Moderne" comprend la villa E-1027 d’Eileen Gray et de Jean Badovici, le restaurant l’Etoile de Mer, le fameux Cabanon et les unités de camping conçus par Le Corbusier. Sa gestion vient d'être confiée au Centre des Monuments Nationaux.
Le Cabanon de Le Corbusier © Manuel Bougot – FLC/ADAGP Paris 2017
Le Cabanon de Le Corbusier © Manuel Bougot – FLC/ADAGP Paris 2017
Lancer le diaporama en plein écran

Le Centre des Monuments Nationaux vient d'annoncer sa prise en main de la gestion d'un ensemble de bâtiments de Roquebrune-Cap-Martin protégé au titre des monuments historiques, et rassemblé sous la dénomination "Cap Moderne".

Situé au sein d'un hectare de rivages du Cap Martin, il est composé de bâtiments remarquables de l'histoire de l'architecture moderne : la villa E-1027 d'Eileen Gray et Jean Badovici, le restaurant l'Etoile de Mer, le Cabanon et les unités de camping conçus par Le Corbusier.

L'ensemble est propriété du Conservatoire du littoral, établissement public chargé d'acquérir des terrains en bord de mer pour les préserver de l'urbanisation. Après l’acquisition du Cabanon en 1979, la villa E-1027 a pu être achetée en 1999 avec le soutien de la ville de Roquebrune-Cap-Martin. L’Etoile de Mer et les Unités de Camping furent ensuite données par la famille Rebutato.

Ce lundi, le Centre des Monuments Nationaux annonce avoir signé un partenariat le 20 décembre dernier stipulant qu'il assurera d'abord "l'exploitation courante" du lieu à partir du 1er avril 2018, puis également la conservation du site à partir de 2020, tandis que l'association Cap Moderne aura achevé la restauration de l'ensemble, entreprise depuis 2014.

L'ensemble "Cap Moderne" deviendra l'un des rares sites géré par le CMN construit au sein du XXème siècle, avec la Villa Savoye de Le Corbusier, la Villa Cavrois de Robert Mallet-Stevens et la Villa Kerylos d'Emmanuel Pontremoli.

La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse