Cette année Kader Attia se trouvera au Mac Val dans une exposition sur l’architecture et sa relation aux corps. À travers un parcours initiatique, l’artiste présentera sa réflexion sur l’Histoire et l’architecture. L'idée est de réfléchir sur les liens entre transformations architecturales et évolutions sociales, ou comment l’architecture a t-elle influencée l’homme et la société.
Des problématiques que l’artiste s’efforce de répondre dans une optique de désaliénation, de déconstruction du regard colonial et moderne, et de réappropriation des récits collectifs et individuels. L’architecture est alors envisagée comme une prolongation des esprits et des corps, explorant la tension entre espace privé et espace public.
Un grand nombre d’œuvres est produit spécifiquement pour ce nouveau projet qui s’ancre dans une réflexion autobiographique. Ce parcours en labyrinthe s’ouvre sur l’errance du personnage de Jean Gabin, de Pépé le Moko (Julien Duvivier, 1937) à Mélodie en sous-sol (Henri Verneuil, 1963). Les corps des visiteurs sont conditionnés dans une déambulation qui sollicite tous les sens et met en exergue l’itinéraire d’un enfant de banlieue.
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse